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Témoins séculaires de la foi de nos ancêtres, chargés de signification, beaucoup ont hélas disparu. Sur les quatre qui subsistent de nos jours, un seul a conservé sa place d’origine.
Le grand calvaire du cimetière
Le grand calvaire du cimetière est monumental. Mesurant près de huit mètres de haut il est l’un des plus beaux du canton. Des volutes sur le banc massif permettent de penser qu’il est contemporain et issu du même atelier que le clocher. Un soubassement à trois degrés porte un socle cubique dont les niches sont garnies des statues des quatre évangélistes en pierre de Kersanton : Saint Mathieu (symbolique de l’homme) à l’Est, Saint Marc (symbolique du lion) au Sud, Saint Luc (symbolique du taureau) est disposé à l’Ouest et en hauteur depuis l’application d’une plaque commémorant les victimes de la guerre 14-18, Saint Jean (symbolique de l’aigle) au Nord est jeune et imberbe. Couronnant ce socle, une pierre en forme de dôme sert d’embase à un fût cylindrique à écots (protubérances) ; ils figurent comme le veut la coutume les bubons infectieux de la peste. Ce fût supporte en croisillon un groupe de cinq statues dont le centre, à l’Ouest, est occupé par la Vierge à l’Enfant ; Les extrémités des bras portent deux groupes géminés, formé au Nord pour l’un, par un prêtre en chasuble et de Saint Jean, pour l’autre au Sud, d’une Sainte Femme et de Saint Pierre. Au sommet, un crucifix moderne à écots, disposé en 1919 sur un renflement en double cône, comporte des bras ornés de fleurons.


croisillon qui porte 5 personnages.






Le calvaire de « Toul an Dour »
Le calvaire de « Toul an Dour » est un calvaire du 16e siècle de fort belle allure avec ses quatre mètres de hauteur. Son soubassement carré à trois niveaux porte un socle à la base duquel sont disposés face à face les statues de Madeleine et du Christ aux mains liées. Le fût et le croisillon sont à pans ornés aux extrémités par des godrons ouvragés et d’une urne au sommet.


sa position d’origine, il portait le nom de « Kroas ar Quinquis » au cadastre
de 1830.


le visage vers le Crucifié. Signes du temps, elle a perdu ses mains, et le Christ en croix,
ses jambes. Le Christ est représenté lors de la Passion. Les mains liées avant le Couronnement
d’épines, on l’imagine faisant face à Pilate. Ci-contre en fond d’image la belle silhouette du clocher.
La croix de « Milin ar Pont »
La croix de « Milin ar Pont » date de 1600 environ. Elle a une hauteur de trois mètres, une base à corniche, un socle à griffes et une croix à pans. Sa restauration et sa nouvelle orientation en 1989 ont révélé sur la face Ouest et sur le croisillon le monogramme du Christ au chef, un calice au cœur et une inscription sur les deux bras qui serait le nom du prêtre qui la fit ériger.


La croix de Kerhouleau
La croix de Kerhouleau a été disposée à cet endroit lors du remembrement de la commune en 1971, elle date du 14ième siècle. Elle mesure 0,70m, possède une base carrée, un socle pyramidal et une croix à pans portant un Christ en relief.
